mardi 24 juin 2008

Extrait 25



UN JOUR J'IRAIS A NEW YORK AVEC TOI
UN JOUR J'IRAIS LA BAS

TU M'EMMÈNERAS

EMMÈNE MOI

UN JOUR J'AURAIS NEW YORK AU BOUT DES DOIGTS
ON Y JOUERA TU VERRAS

IL NE FAIT PAS FROID SI T'Y CROIS

J'Y CROIS

ET PUIS C'EST TELLEMENT GRAND QU'ON OUBLIERA
QUE NUL PART C'EST CHEZ MOI

CHEZ TOI

CHEZ NOUS QUOI !




Dure soirée hier. OUF. Merci encore frangin, d'être là, de me supporter, de m'écouter, de me soutenir, de me parler, de me faire rire et de me faire oublier mes prises de tête pendant ces quelques minutes où je te parle.

Puis gueuler encore dans la grande maison vide, allongée dans le couloir sur la musique mélancolique de Titanic et pleurer plus que d'habitude, je crois.

Puis du mal à s'endormir, la tête qui tourne et la vision double. J'ai peur.
Je serre fort Manzana contre moi de peur d'oublier Leurs odeurs et Leurs présences.

Puis ce flot couleur betterave jaillissant sans prévenir de ma bouche. Horrifiée, je pleure croyant que c'est du sang.

Je me sens mal, ridicule, humiliée, idiote, seule, amoureuse, triste, nostalgique, sensible, honteuse. Un flot de sentiments soudains dont je ne contrôle pas la puissance et l'influence sur mon humeur quotidienne.

5h00 du mat' --> envie de Schweppes citron vert et en boire.

Puis se lever comme tous les matins, comme s'il ne c'était rien passer. Parce que c'est vrai, il ne c'est rien passé en fait.

FORGET ALL THESE THINGS PLEASE.

Puis j'ai rêvé que ma mère voulait me forcer à aller consulter un médecin, je ne voulais pas moi car je savais pourquoi.

Bref.

Tant pis.

Je crois que les hommes ne me prêtent pas la même attention que quand j'étais âgée de 12 ans. Le pervers du Vival me fixait bizarrement avec un sourire niais antipathique.
Voilà où est le problème, le manque de répartie !
Quand j'ai aidé cet élégant jeune homme, qui devait avoir la vingtaine, dans le train, il m'a remercié d'un sourire franc et amical. De mon côté, je lui répondais misérablement d'un rire niais et profondément ridicule. Attardée mais en plus maladroite ! Wahou, quels duos de dons naturels extraordinaires ! Ne cherchez pas l'Erreur, elle est évidente.

Et non ! Moi je n'encadrerais pas mes sombres songes d'une bordure dorée. Je les garderai pour moi.

Et " Je n'ai pas envie de me demander à 90 ans ce que j'aurais fais à ce moment-là "
alors je vais me lancer je crois, une bonne fois pour toute !

2 commentaires:

Cédric a dit…

Lance toi, ose, ai le courage de faire ce qui te passe par la tête.
Ne te pose pas de questions et va-y, la vie est trop courte pour ne pas en profiter...

Anonyme a dit…

ma cécilou jtm fort chui tjrs la pour toi ( i love life )