dimanche 22 juin 2008

Extrait 24



J'aime la musique et encore plus quand elle est mêlée à la fête. Mis à part les deux poufs dansant sur l'électro, le gars totalement bourré et l'autre qui m'a klaxonné en gueulant par la fenêtre de sa camionnette blanche, c'était bien cette soirée.

Le malibu c'est bon. La vodka aussi, tout en restant très nette je précise !

C'était drôle aussi de voir les gens se trémousser aux rythmes des différentes musiques qui étaient proposées.

C'était aussi drôle que de mettre les pieds dans la fontaine et que de passer une soirée de plus à sourire sans se forcer avec Eux 2, vite rejoint par Lui.

Surtout l'ambiance, les lumières, la nuit, les jeunes, les rires, les fontaines, les couples, les bandes d'amis, les instruments, les ballades musicales, les vieux, les danseurs, les buveurs, les Camillards, les bars, le foot, les paroles incompréhensibles sur un fond sonore trop fort, le cœur qui bat pour deux raisons semblables, les couleurs, les étoiles, le kiosque, les guitares, le feu d'artifice, l'électro, ceux de Saint-Victor, les connaissances qui ne disent même pas bonjour, les pleurs, les cons, les enfants, les applaudissements, les regards, les cris, les voix, les corps,les démarches, les vêtements, les éternels sourires, les déhanchements, les parterres d'herbe verte, la grue, les allers et venus, la foule, les voitures, l'alcool, les pompiers, la clope, le shit, le tee-shirt de l'Abeille Coule, l'heure qui tourne, les Dj, les bus, la permission de marcher sur la route, la tunique rouge, les yeux bleus, Poudlard, les bois de renne, les mains qui battent le tempo, les voix délicieuses, Daft Punk, un écran blan, des spots, des gens et encore des gens, toujours le temps qui file à une allure inimaginable, les discothèques ambulantes, Indochine, le sable, les jambes en tailleur, les paroles à flot et j'en passe.


ET PUIS,
APRÈS TOUT,
ON AIME TOUS LES FEUX DENTRIFICES !


Et, à celle-là, je lui aurais gerbé à la gueule si javais pu !

Pas grand chose.

Reste l'oral et puis ça sera enfin fini. Bizarrement, je n'ai pas peur.

Et, toute seule dans le train de 9h23 avec la chanson Je ferais de Toi mon essentiel en boucle dans les oreilles, je pleurais le nez contre la vitre.
J'avais peur que le contrôleur vienne et me dise gentiment-parce qu'il avait une bonne tête ce petit bonhomme-"Mademoiselle, ça ne va pas ?".
Dans ma tête, j'avais déjà prévu ma réponse, vraiment pitoyable : " Si si ça va, merci. Quand on est fatigué, on est plus sensible et on pleure plus facilement pour de petites choses, c'est tout".
C'est tout. C'est vrai en plus ! Je voyais le temps qui défilait par la vitre du train, on approchait de Montélimar, il fallait que j'arrête de pleurer sinon mon père allait me poser des questions sur mes yeux rougis et ma voix rauque.
Je suis descendue.
Il n'a rien dis.
Il a tout vu, tout compris.
MERDE.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Content de vous avoir revu pour cette belle soirée à Valence ! Apres cette "escapade" extraordinaire à Montélo je trépignais d'impatience de vous revoir on a encore bien bavé et ce dans tous les sens du terme hein cécile ! lol ( i love life ... )