jeudi 26 juin 2008

Extrait 26

J'crois qu'les histoires d'amour, c'est comme les voyages en train
Et quand j'vois tous ces voyageurs, parfois j'aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

[...]

Le grand amour change forcément ton comportement
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment
Siège couloir ou contre la vitre, il faut trouver la bonne place
Tu choisis quoi, une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages
Tu te sens vivant, tu te sens léger, tu ne vois pas passer l'heure
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur

[...]

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur

[...]

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves
Et y a ceux qui foncent dans le premier train, sans faire attention
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station

Y a celles qui flippent de s'engager, parce qu'elles sont trop émotives
Pour elles c'est trop risqué, de s'accrocher à la locomotive
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage
Dès qu'une histoire est terminée, ils attaquent une autre page

[...]

Grand Corps Malade, Les voyages en train
--> http://fr.youtube.com/watch?v=DdyJVJQia6k

Parce que c'est bien le seul sujet que je n'aborde pas ici, mais je n'ose pas.
Juste que pendant l'été, c'est chiant c'est tout.

Et que là, y en a marre ( mais plus de malabars ).

Alors désormais c'est certain, je me lance dans le vide, les yeux fermés, les poing serrés d'une trouille inimaginable, les jambes tremblantes comme jamais, l'incontournable bégaiement fixés aux lèvres, la raison et les pensées embrumées et une drôle et rare confiance en cet avenir qui m'ouvre les bras tous les jours.
J'OSERAIS !

mardi 24 juin 2008

Extrait 25



UN JOUR J'IRAIS A NEW YORK AVEC TOI
UN JOUR J'IRAIS LA BAS

TU M'EMMÈNERAS

EMMÈNE MOI

UN JOUR J'AURAIS NEW YORK AU BOUT DES DOIGTS
ON Y JOUERA TU VERRAS

IL NE FAIT PAS FROID SI T'Y CROIS

J'Y CROIS

ET PUIS C'EST TELLEMENT GRAND QU'ON OUBLIERA
QUE NUL PART C'EST CHEZ MOI

CHEZ TOI

CHEZ NOUS QUOI !




Dure soirée hier. OUF. Merci encore frangin, d'être là, de me supporter, de m'écouter, de me soutenir, de me parler, de me faire rire et de me faire oublier mes prises de tête pendant ces quelques minutes où je te parle.

Puis gueuler encore dans la grande maison vide, allongée dans le couloir sur la musique mélancolique de Titanic et pleurer plus que d'habitude, je crois.

Puis du mal à s'endormir, la tête qui tourne et la vision double. J'ai peur.
Je serre fort Manzana contre moi de peur d'oublier Leurs odeurs et Leurs présences.

Puis ce flot couleur betterave jaillissant sans prévenir de ma bouche. Horrifiée, je pleure croyant que c'est du sang.

Je me sens mal, ridicule, humiliée, idiote, seule, amoureuse, triste, nostalgique, sensible, honteuse. Un flot de sentiments soudains dont je ne contrôle pas la puissance et l'influence sur mon humeur quotidienne.

5h00 du mat' --> envie de Schweppes citron vert et en boire.

Puis se lever comme tous les matins, comme s'il ne c'était rien passer. Parce que c'est vrai, il ne c'est rien passé en fait.

FORGET ALL THESE THINGS PLEASE.

Puis j'ai rêvé que ma mère voulait me forcer à aller consulter un médecin, je ne voulais pas moi car je savais pourquoi.

Bref.

Tant pis.

Je crois que les hommes ne me prêtent pas la même attention que quand j'étais âgée de 12 ans. Le pervers du Vival me fixait bizarrement avec un sourire niais antipathique.
Voilà où est le problème, le manque de répartie !
Quand j'ai aidé cet élégant jeune homme, qui devait avoir la vingtaine, dans le train, il m'a remercié d'un sourire franc et amical. De mon côté, je lui répondais misérablement d'un rire niais et profondément ridicule. Attardée mais en plus maladroite ! Wahou, quels duos de dons naturels extraordinaires ! Ne cherchez pas l'Erreur, elle est évidente.

Et non ! Moi je n'encadrerais pas mes sombres songes d'une bordure dorée. Je les garderai pour moi.

Et " Je n'ai pas envie de me demander à 90 ans ce que j'aurais fais à ce moment-là "
alors je vais me lancer je crois, une bonne fois pour toute !

dimanche 22 juin 2008

Extrait 24



J'aime la musique et encore plus quand elle est mêlée à la fête. Mis à part les deux poufs dansant sur l'électro, le gars totalement bourré et l'autre qui m'a klaxonné en gueulant par la fenêtre de sa camionnette blanche, c'était bien cette soirée.

Le malibu c'est bon. La vodka aussi, tout en restant très nette je précise !

C'était drôle aussi de voir les gens se trémousser aux rythmes des différentes musiques qui étaient proposées.

C'était aussi drôle que de mettre les pieds dans la fontaine et que de passer une soirée de plus à sourire sans se forcer avec Eux 2, vite rejoint par Lui.

Surtout l'ambiance, les lumières, la nuit, les jeunes, les rires, les fontaines, les couples, les bandes d'amis, les instruments, les ballades musicales, les vieux, les danseurs, les buveurs, les Camillards, les bars, le foot, les paroles incompréhensibles sur un fond sonore trop fort, le cœur qui bat pour deux raisons semblables, les couleurs, les étoiles, le kiosque, les guitares, le feu d'artifice, l'électro, ceux de Saint-Victor, les connaissances qui ne disent même pas bonjour, les pleurs, les cons, les enfants, les applaudissements, les regards, les cris, les voix, les corps,les démarches, les vêtements, les éternels sourires, les déhanchements, les parterres d'herbe verte, la grue, les allers et venus, la foule, les voitures, l'alcool, les pompiers, la clope, le shit, le tee-shirt de l'Abeille Coule, l'heure qui tourne, les Dj, les bus, la permission de marcher sur la route, la tunique rouge, les yeux bleus, Poudlard, les bois de renne, les mains qui battent le tempo, les voix délicieuses, Daft Punk, un écran blan, des spots, des gens et encore des gens, toujours le temps qui file à une allure inimaginable, les discothèques ambulantes, Indochine, le sable, les jambes en tailleur, les paroles à flot et j'en passe.


ET PUIS,
APRÈS TOUT,
ON AIME TOUS LES FEUX DENTRIFICES !


Et, à celle-là, je lui aurais gerbé à la gueule si javais pu !

Pas grand chose.

Reste l'oral et puis ça sera enfin fini. Bizarrement, je n'ai pas peur.

Et, toute seule dans le train de 9h23 avec la chanson Je ferais de Toi mon essentiel en boucle dans les oreilles, je pleurais le nez contre la vitre.
J'avais peur que le contrôleur vienne et me dise gentiment-parce qu'il avait une bonne tête ce petit bonhomme-"Mademoiselle, ça ne va pas ?".
Dans ma tête, j'avais déjà prévu ma réponse, vraiment pitoyable : " Si si ça va, merci. Quand on est fatigué, on est plus sensible et on pleure plus facilement pour de petites choses, c'est tout".
C'est tout. C'est vrai en plus ! Je voyais le temps qui défilait par la vitre du train, on approchait de Montélimar, il fallait que j'arrête de pleurer sinon mon père allait me poser des questions sur mes yeux rougis et ma voix rauque.
Je suis descendue.
Il n'a rien dis.
Il a tout vu, tout compris.
MERDE.

mercredi 18 juin 2008

Extrait 23


Que c'est bon de chevaucher son vélo à 17h10 après avoir réviser pendant 1h30 les sciences, qui entre nous, me gonfle un peu.

Et de s'envoler, comme ça, sans rien, les mains dans les poches, avec seulement de la musique raisonnant dans les oreilles. Phils Collins m'accompagne dans chacun de mes pas depuis l'âge de 12 ans et ce n'est pas aujourd'hui que ça cessera ! J'aime sa voix chaleureuse, ses musiques dont les premières notes me font divaguer, ses rythmes enchanteurs...

J'ai dis en partant "Je vais faire un tour de vélo au bord du Roubion et je reviens".
Pourquoi je reviens ? Suis-je obligée ?

J'aimerais un jour partir, en disant que je reviens, mais ne pas me retourner sur mes pas et aller là où me portera le vent. Improviser, ne rien planifier, voler. Maintenant je comprends son goût pour l'aventure et les plans foireux qui marchent. Louloute, merci de m'avoir transmis ça. Je me dis que tu avais raison quand tu disais "Merde t'es jeune ou pas ?!".

YEAH I'M YOUNG !

PROFITE DE LA VIE AVANT QU'ELLE NE TE BOUFFE !

ET ON TRACTERA VENUS LA SALOPE JUSQU'AU BOUT DU MONDE !

Désormais je vivrais au jour le jour, sans me préoccuper du lendemain (sauf du BAC), je ne remettrais pas au lendemain ce que je pourrais faire le jour même, je vais sourire au maximum de mes zygomatiques et rire, rire, rire encore et encore. Et Les observer afin d'enregistrer leurs faits et gestes que je connaitrais par coeur, mieux qu'une photo, mieux qu'une vidéo, un souvenir.

J'ai envie de faire des ricochets sur un cours d'eau puis mettre pieds dans le courant et partir en nageant.
Ou encore faire croire que je vais faire des courses à Intermaché mais j'en profite pour prendre une autre direction.
Ou encore, lors d'une promenade avec mes parents, je ne prends pas le même chemin qu'Eux, comme si je me perdais.
Ou encore, je leur dis gentiment un habituel "à demain matin" avant de descendre dans ma chambre mais il n'y aura pas de demain matin car je ne serais plus sous leur toit.
Je sais pas, j'y réfléchis consciencieusement tous les jours.
Un jour je fuguerais, je prendrais mes jambes à mon cou sans que personne ne soit au courant de rien.

J'ai besoin de soleil, de couleurs, de futilités et de Vous !
Encore et encore vos sourires et vos regards imprégnés de joie !
S'il te plaît, petite mémoire de poisson rouge, retient au moins toutes ces belles choses avec Eux.


J'VEUX PAS ALLER AU BAC !!


Complexe du homard il paraît. o_O

"Pendant la période de reproduction, le homard retire sa carapace et devient alors vulnérable.
Un sandwich flottant pour les autres poissons si tu préfères"
"Comme les gens en fait ?!"
"Oui, oui, comme les gens..."

OKAY ! VOLONTIERS !

"-Les Français appellent ça le flash.
- Ça m'étonne pas d'eux, ces pervers ! "

" Le lys signifie Je te défie de m'aimer" -->Alors qu'est-ce qu'on attend ?!

Je ne coucherais pas avec un gars avant de connaitre le nom de jeune fille de sa mère !
Héhé.


FOR TONIGHT I STAY HERE,
WITH YOU.

Photo is mine.

mardi 17 juin 2008

Extrait 22


Faut que je bosse davantage, aidez moi à trouver la motivation !

Je crois que je suis absente. Les gens me parlent, je n'entend pas. Je regarde un film mais aucun sentiment ne me parvient. La douce sensation d'être anesthésiée. C'est agréable.

Je veux partir, fuguer, chanter et écrire sur les routes toute la sainte journée.

Dans ma tête je suis déjà loin, loin, loin. Je caresse l'horizon, je ne suis plus de ce monde cannibale.

Et si la musique pouvait ramener le beau temps ?
A condition de chanter juste bien entendu !


Il y en a qui jouisse sur les pavés ou sans entraves et Cécilou jouit sous son parapluie vert-tortue que Pom* lui a offert.
Cécilou rit de voir les regards amusés des personnes qu'elle croise sur le chemin du retour.

Je voudrais que ce satané BAC soit déjà passé.

Hey Jeunesse !
Ait dans ton coeur autre chose que de la haine
Vit à pleins temps cette vie qui ne t'appartient presque plus
Ne sombre pas, évite de vivre seule avec ces objets pointus
Qui, en plus de te tendre un piège, t'ouvrent tendrement les veines.
Ouvre grands tes yeux et ne perds aucune miettes
De cet avenir qui s'offre à toi, bras ouverts
Franchis les obstacles et toutes ces tentations qui te guettent
Bats-toi pour tes idéaux, ne te laisse pas faire !
Qui suis-je pour lancer un appel semblable à celui-ci ?
Une ado comme toi qui regrette d'avoir trop vite vieilli.

Cécilou.



dimanche 15 juin 2008

Extrait 21


Capharnaüm assourdissant et incessant de toutes ces pensées qui se mélangent et qui donnent pas grand chose d'intéressant au final.

Passage en Terminale L. Brrrr. Le mot fait peur. Synonyme désagréable de terminus, de fin, de recommencement, de renouveau, de pleurs, de frissons, de sourires tristes, d'espoirs, de "on s'appelle pour se revoir !", de coups de fils lointains, de coups de poings dans le ventre pour faire taire l'agonie de la nostalgie, de coups de poker quand il y aura des surprises de prévues ( car il y en a déjà eu ! ), de coups de bol quand on se croisera par hasard sur le quai d'une gare ou dans les rues désertes d'une ville où nos souvenirs courent d'une foulée commune, de coups du sort quand nos regards hurleront des "encore ! ", " oh non ! " dans une impatience douloureuse à cause de l'absence de l'un d'entre nous etc etc ..
Terminale L & Co --> à vous la suite !

Je n'ai aucune idée de ce que nous allons faire après. L'avenir est fait de surprise, dit-on mais ne l'oublions pas, ON est un traître, alors qui croire ? A qui faire confiance pour ne pas se perdre dans la suite de nos folles aventures ? A qui confier ces doutes et ces peurs qui me hantent quotidiennement quand Vous me paraissez si loin ? Pourtant je sens votre présence, je sais que Vous êtes là, enfin je crois. A moins que les mirages ne reviennent prendre possession du peu de conscience qui me reste, je ne sais pas.

BAC de maths, presque un mot grossier au fond. C'est comme aller chez le dentiste la fois où j'ai cru que l'on m'enlèverait les dents de sagesse,
JE VEUX PAS !

Je me demande ce que signifie le mot "littéralement"..
Ce qui est dis ne peut être défini par des mots concrets. (?)
Ce qui est énoncé suit une logique littéraire dans le vocabulaire et la pensée. (?)

Où vont les nuages ? Sont-ils poussés par leur propre volonté ou obéissent-ils à celle des vents ?

GIVE US A SECOND LUCK PLEASE !

Envie de manger du chocolat noir aux écorces d'orange en courant pieds nus sur une plage du Sud sous des pins parasols, le sable doux entre mes orteils et le soleil me frappant de toute sa puissance sur les épaules.

" oh fan dé chichoun' ! "

Pleure ma fille, tu pisseras moins à l'avenir !

Heureusement que Manzana est là pour sécher mes larmes.

Si tu piges bien ce que j'dis
T'as une chance de survie.


BB Brunes --> plus sensuel, tu meurs !

samedi 14 juin 2008

Extrait 20

Ne pas oublier de :
-> croquer la Vie à pleines dents
-> penser à Eux
-> laisser divaguer mon imagination
-> aimer les gens
-> sourire
-> écrire encore et encore dans mon carnet vert
-> lui parler
-> passer mon BAC
-> chanter CARPE DIEM à tout va
-> me brosser les dents
-> aller à la fête de la musique donc
-> convaincre mes parents
-> voyager
-> rester curieuse & infantile
-> jouer de la guitare
-> vivre tous les jours avec plus d'entrain
-> manger des Dragibus
-> rire avec les gens
-> ne pas oublier

vendredi 13 juin 2008

Extrait 19



" T'as l'air nostalgique ma fille ? T'es encore ce matin et hier c'est ça ? "


Réponse d'un haussement d'épaules. Oui j'y suis encore, plus que jamais ! Et plus que jamais j'ai envie de passer du temps à rire, pleurer, crier, écrire, chanter faux, parler pour ne rien dire, écouter de la musique, m'évader, bronzer, me promener...


La Boum 2 est pire que le premier. Seul l'amoureux change, sinon c'est pas drôle. Aujourd'hui, plus les changements sont rapides, plus ça fait plaisir. N'importe quoi.



POURQUOI PAS APRES TOUT !

Mais moi je n'arrive pas à changer. On dirait une vieille fille ! je n'aime pas les changements, toujours trop nostalgique Cécilou !
Voui voui.

Extrait 18



Et l'Art sauvera la merde du monde !

Comment Les remercier pour la dixième fois au moins ?! Impossible de se rendre compte combien cela m'a fais plaisir, MERCI !


ET MOI JE VIS MA VIE A PILE OU FACE !


Je pensais que j'allais passer la soirée enroulée dans une couverture, mon oreiller mouillé de larmes de Les avoir quitter trop rapidement en ayant la triste impression de ne pas avoir assez profiter de Leur présence et de Leur sourire.

L'après-midi à ce fameux parc Jouvet était extraordinaire mais le temps passe trop vite quand il est bien. Je suis déjà nostalgique de cette soirée et de toute cette année.

Je ne veux pas grandir ! Je ne veux pas vieillir ! Et contrairement à tant d'autres, je ne suis pas pressée d'avoir mon appart' et ma vie d'étudiante, seule et monotone.


17 ans. C'est la première fois qu'un anniversaire me donne une claque aussi douloureuse.
17 ans. Merde.
17 ans. Le 11 juin à 23h30, à l'internat Camille Vernet, une petite fille délicieusement atteinte du syndrome de Peter Pan, pleurait son anniversaire disant qu'elle ne voulait pas que cette date fatidique arrive.
17 ans. Un gros coup de poing dans le ventre.


A Eux, mille merci pour tout. Je n'en reviens toujours pas. Cette scène si rapide et si agréable avec Eux tourne en boucle dans ma tête. " Souffle, souffle, on se brûle les doigts là ! " Non Non, je ne pouvais pas. J'étais trop clouée sur place pour faire le moindre mouvement. Je revois Leurs visages, Leurs joues rosâtres, la sincérité de Leurs regards, la joie dans Leurs sourires qui rigolaient bien de me voir aussi émue et limite vacillante. On ne me l'avait jamais fais et c'est le plus beau cadeau que l'on pouvait me confectionner en ce moment, où j'ai terriblement besoin d'Eux.


J'espère que je ne Les perdrait jamais de vue, ils sont trop importants pour moi. J'étais tristement muette hier en fin de journée, je ne voulais pas Les quitter. Alors ce matin à la gare, je me suis promis de ne pas pleurer. Et j'ai réussi à tenir. Mais seule dans ma chambre après, l'émotion a repris le dessus sur ma faible sensibilité.


" On se reverra avant que l'on parte tous en vacances ! "
Ça va être long, oh ça oui !


Le temps qui passe me fait peur, il passe beaucoup trop vite ! C'est pas juste !
J'ai toujours l'impression de ne jamais assez profiter de tout !


" La richesse c'est la jeunesse"
Thanks Sleepy.

samedi 7 juin 2008

Extrait 17

If you let me take your heart
We will prove to you
You never be apart
If I'm part of you

Open up yours eyes now
Tell me what you see
It is no surprise now
What you see is me

Tell me what you see, The Beatles

dimanche 1 juin 2008

Extrait 16



C'est vrai, au fond je vous en veux un peu de n'avoir rien tenté de faire. Mais c'est pas grave, je m'en suis (presque) remise. Pourtant ce rêve me hante comme une ombre scotchée à mon dos, qui devra me suivre tout le temps qui me reste. Laisse moi tranquille, fiche moi la paix ! Je ne veux pas que tu me poursuives jusqu'à....quand ? Permet moi de vivre encore un peu s'il te plaît !

Je déraille encore je crois. Le soleil arrive, cachons notre fausse-joie derrière ses rayons. =)
Mentir ? Non !

SMILE PLEASE !

OVERDOZ' DE SOURIRE !!



LAISSEZ MOI AIMER, VIVRE, CHOISIR, RIRE, PLEURER, SOUFFRIR, LIRE, ECRIRE, ECOUTER OU ENTENDRE, JOUER, ETRE CONNE, PROFITER DE TOUT, NE PAS AIMER VOIRE DETESTER, VOIR OU REGARDER, ADMIRER, SOURIRE, CRIER OU NE PAS PARLER, MORDRE OU MOURIR, CHANTER FAUX, ETRE DISTRAITE, PENSER, VOYAGER, AIDER, ME RONGER LES ONGLES, REUSSIR....



CARPE DIEM

Photo is mine.

Extrait 15



" C'était bizarre ce rêve. Je retouchais à mes lames fatales, sous une des douche de l'internat. Je baignais dans mon propre ( plutôt sale en fait ) sang, nue, faible, livrée à la vue de tous sous un angle des plus misérables. Je me vide. J'ai peur. Je nage dans un liquide vermillon mêlé à d'incessantes larmes épousant mes joues et mes formes généreuses. Ma vision se trouble, la lumière et les couleurs ne sont plus. Mes paupières battent énergiquement pour ne pas se fermer définitivement, comme si j'allais survivre. Je suis à terre, mes membres repliés sur moi. Je tiens mon poignet gauche fermement, tentant de faire cesser ce flot rougeâtre. Mon corps est lourd, ma tête ne tient plus, faillit à plusieurs reprises mais je suis encore en vie. J'essaie d'économiser le peu de force que je puise ici et là. Je lève les bras. Non. Impossible de me relever. Je regrette, je ne veux plus. "Au secours ! ". Aucun son ne sort de ma bouche affaiblie. L'intérieur de la douche auparavant d'un blanc hôpital est désormais écarlate. J'ai froid. J'ai l'impression que les murs se resserrent sur moi, d'être enfermée dans ma propre bêtise, perdue. Je pense au Paradis, et au reste. Dieu, que vois-tu de là-haut ? Quelque chose d'immonde ressemblant à une de ces pitoyables êtres humains, aujourd'hui recouverte de son sang et de ses pleurs. Des tas de questions martèlent mon esprit déjà mutilé. Je me souviens. Je les avais prévenu de ma volonté de fugue depuis peu. Ils n'ont rien compris. Ils ont ignoré mes cris silencieux, mes regards vides, morts, mes yeux qui rougissaient encore plus chaque jour, mon dos qui se courbait sous le poids de leur indifférence, mes cernes noires comme les ténèbres sous mes yeux noisettes, ma joie de vivre qui s'éteignait à petit feu, mon soudain goût pour la solitude et mes sourires tristes, inexistants, faux, effacés. Je Leur envoyait un ultime appel à l'aide qui ne fit réagir aucun d'entre Eux. J'aurais voulu survivre. Par quels chemins sombres et sinueux aies-je pu en arriver là ? Pourquoi cette douleur aiguë coure-t-elle dans mes membres engourdies par la perte de cette énergie vitale ? Je ne veux vraiment plus ! Je panique, je m'agite, mes pleurs redoublent, mes lèvres tentent de dire des choses incompréhensibles. Je vous l'avez dis, ne me laissez pas seul ! Vous ne me pensiez pas capable, pas assez courageuse ? Voyez, admirez, jouissez d'avoir été sourd quand j'avais le plus besoin de Vous. Une simple main tendue, un seul sourire sincère, un geste tendre, un mot m'aurait suffis. Tant pis, pour qui ? Je ne pense plus, je n'ai plus assez de forces. La porte s'ouvrit, quelqu'un tire le rideau de la douche violemment. Quelques secondes avant que mon regard ne défaille totalement, je vis deux silhouettes qui ne m'étaient, heureusement, pas inconnues. J'eus juste le temps de les reconnaître et de balbutier un mot ou une phrase : " C. Tu te souviens, I LOVE LIFE ? ". B. était derrière, ses grands yeux bleus écarquillés comme jamais. J'ai honte qu'il me découvre dans cet état. Les bras ballants, il ne sait pas quoi faire. C. était agenouillé auprès de moi. Recouvrez moi je suis nue ! Je m'abandonne dans leurs bras, aujourd'hui chaleureux, et je me réveille. "


Aie. C'est la première fois que je fais un rêve comme celui-là. Pourquoi ce sont ces deux personnes qui m'ont trouvé ? Ça fait bizarre, c'est certain. Le réveil a été plutôt difficile. Les voir à la récré m'a fais un drôle d'effet, j'hurlais dans ma tête : " Vous ne savez pas que vous venez de me sauver la vie ! ".


O U F


La fin d'Indiana Jones 4, c'est comme la Manzana.
Au début c'est dur à avaler, ça paraît énorme, trop gros.
Mais la deuxième fois ça passe tout seul, ça réchauffe juste assez.


"Ça se boit comme du p'tit lait ! "


Les couleurs sont de retours !
Elles persistent malgré le temps pluvieux et l'atmosphère lourd, lourd, lourd.
Et le temps passe, passe, passe.
Le niveau de ma cartouche d'encre baisse, baisse, baisse.
Et les pages se remplissent, se remplissent, se remplissent.
Les sourires restent gravés, gravés, gravés.
Et les sentiments demeurent, demeurent, demeurent.
Mes efforts redoublent, redoublent, redoublent.
Et mes yeux brillent, brillent, brillent.
Ma joie est immense, immense, immense.
Et mon inquiétude grandit, grandit, grandit.
La peur de cette nostalgie future est là, là, là.

Et J-11, J-11, J-11 !
Et j'aime, j'aime, j'aime !!



Photo is mine.