
Souvenirs de cette semaine Bordelaise. Magique. Extra-ordinaire. Des sourires aux dents blanches, et des rires, oui ces rires éclatants de sincérité et de joie, qui me manqueront tant. La nostalgie de ces bons moments me gagnent. La vie semblait si simple, si facile, si jeune. Se lever vers 10h, p'tit dèj', prendre une douche, attendre le réveil des autres marmottes, puis manger vers 14h et traînasser à table en décidant du programme de l'après-midi. Après on se préparait à sortir (trouver le bon sac, les belles chaussures, l'accessoire qui rendra l'ensemble merveilleux...), les premiers prêts attendaient dehors dans la rue, croisaient le voisin avec un peu de chance. Puis à nous Bordeaux, à 4 ou à 10, à nous les bars sympas, la première boîte de bouzeux, l'américanerie stupide, les couleurs, le bordel, le camping, la chicha, les premières clopes, les bavardages, la musique, le garage de Paul, les nouvelles connaissances, les voisins appelant la police car "tapage nocturne", la plage, le train, l'attente pour la salle de bain, les repas, et surtout les apéros en Australie* dans la cabane.
On se serait cru dans L'Auberge Espagnole, et qu'est-ce qu'on aimait ça.
On n'avait pas d'horaires, pas d'obligations particulières, pas de règlements trop stricts, juste celui de se dire Bonjour tous les matins avec le sourire. Je me souviens encore de ces rigolades, un peu éméchés nous étions, sur la terrasse de la cabane, à refaire le monde, à apprendre à se connaître un peu plus, à se retrouver, à s'apprécier. Simplement, comme ça. Je me souviens encore des lève-tard, la tête dans le pâté et les yeux collés par la longue soirée. Ça faisait un peu scout, ça faisait un peu camp de vacances, ça faisait un peu HappyLand*, c'était bien nous. Je n'oublie rien & ça me manque tellement.
On se serait cru dans L'Auberge Espagnole, et qu'est-ce qu'on aimait ça.
On n'avait pas d'horaires, pas d'obligations particulières, pas de règlements trop stricts, juste celui de se dire Bonjour tous les matins avec le sourire. Je me souviens encore de ces rigolades, un peu éméchés nous étions, sur la terrasse de la cabane, à refaire le monde, à apprendre à se connaître un peu plus, à se retrouver, à s'apprécier. Simplement, comme ça. Je me souviens encore des lève-tard, la tête dans le pâté et les yeux collés par la longue soirée. Ça faisait un peu scout, ça faisait un peu camp de vacances, ça faisait un peu HappyLand*, c'était bien nous. Je n'oublie rien & ça me manque tellement.
C'est idiot la nostalgie et le regret mais c'est presque humain au fond. Alors j'ai du mal à relever la tête ce soir quand toutes ces images me reviennent, cette sensation au creux du ventre et cette chaleur dans les membres, l'étourdissement du corps à cause de l'alcool et les épaules secouées nerveusement par un fou-rire incontrôlable. Alors j'écoute Danakil en boucle et j'aime ça maintenant.
Je respire ce parfum de fin de vacances et je regarde indéfiniment ses/ces photos et ça me rend malade, parce que la nostalgie devient une douleur. Il n'est presque plus agréable de se souvenir. Surtout quand je repense à ce dernier soir, on s'est quitté comme ça, comme si on allait se revoir le lendemain comme tout au long de cette fabuleuse semaine où tu étais invité tous les soirs avec nous. J'ai refusé la dernière clope par principe plus que par un réel refus. Alors dans le train, seule, excédée, fatiguée, triste, énervée, à bout, j'ai craqué. Il fallait que ça arrive. Je me rappelle sous la tente, à quel point j'ai pu t'exaspérer. "J'aurais voulu t'avoir comme grand frère" ou te rencontrer ailleurs, à un autre moment de ma vie peut-être, ou jamais. Pourquoi s'attacher en 5 jours ? C'est trop peu, c'est trop court, c'est trop idiot, et pourtant le désir brûle, puis se consume en silence, de discrétion, de honte aussi. Ce genre de personne presque inconnue avec qui j'aurais aimé passer des heures à refaire le monde le soir, te montrer ta première étoile filante toi qui n'en a jamais vu. Alors en attendant j'écoute Danakil, ça m'aide à ne pas oublier et à deviner les traits de ton visage dans la pénombre de mes souvenirs interdits.
Je respire ce parfum de fin de vacances et je regarde indéfiniment ses/ces photos et ça me rend malade, parce que la nostalgie devient une douleur. Il n'est presque plus agréable de se souvenir. Surtout quand je repense à ce dernier soir, on s'est quitté comme ça, comme si on allait se revoir le lendemain comme tout au long de cette fabuleuse semaine où tu étais invité tous les soirs avec nous. J'ai refusé la dernière clope par principe plus que par un réel refus. Alors dans le train, seule, excédée, fatiguée, triste, énervée, à bout, j'ai craqué. Il fallait que ça arrive. Je me rappelle sous la tente, à quel point j'ai pu t'exaspérer. "J'aurais voulu t'avoir comme grand frère" ou te rencontrer ailleurs, à un autre moment de ma vie peut-être, ou jamais. Pourquoi s'attacher en 5 jours ? C'est trop peu, c'est trop court, c'est trop idiot, et pourtant le désir brûle, puis se consume en silence, de discrétion, de honte aussi. Ce genre de personne presque inconnue avec qui j'aurais aimé passer des heures à refaire le monde le soir, te montrer ta première étoile filante toi qui n'en a jamais vu. Alors en attendant j'écoute Danakil, ça m'aide à ne pas oublier et à deviner les traits de ton visage dans la pénombre de mes souvenirs interdits.
Photo Semaine Bordelaise, la cabane.
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