mercredi 20 mai 2009

Extrait 60.

Et on se prend la main..

Fiou.

C'est bizarre, étrange, tellement nouveau et plein de fraîcheur à la fois. Je lève la tête, mes cheveux presque longs dans le sens du vent et je hume l'air, avec tant de plaisir et de joie que mon sourire reste scotché à mes joues enfantines. Et maintenant je peux le dire sans honte : je n'attends que tes bras, tes mains dans mon cou ou encore autour de ma taille, tes gestes tendres et ta voix grave, ta voix si agréable.

Et dans l'herbe verte, à l'image de tous les Camillards dignes de ce nom, nous avons rougi des coups de soleil, attrapés par un après-midi entier, enlacés, et si biens.

Je vais connaître la patience et apprendre le désir, enfin. J'ai hâte.

Je ne m'enfuirai pas. Pas cette fois. Fais moi confiance même si je ne prononce pas les mots que tu attends.

1 commentaire:

Au plus profond de Novossibirsk. a dit…

Je n'suis pas un héro.

[ Alors si tu ne comprends pas, réfléchis. ]