dimanche 28 décembre 2008

Extrait 48

Et cette vidéo pour la quinzième fois de suite : http://fr.youtube.com/watch?v=d3IltOg11xg&feature=related. Un jour je ferai partie de cette foule sautillante sur place (pour le peu qu'il y en a) te j'aurai à mon tour des frissons partout en mon corps en transe sur cette musique qui me transporte plus que loin, plus loin que loin, plus loin que l'horizon déjà lointain pourtant. Ressentir la mélodie, sa voix, les instruments, pour de vrai et pas seulement au travers de mes écouteurs. Indochine, c'est un charme à part entière. On aime ou pas. Celle-ci est tellement connue que certains ne prennent plus la patience de l'écouter, tant pis pour eux. Il y en beaucoup d'autres pas autant connues et pourtant tout autant splendides. Et le chanteur est si beau. Sa voix androgyne chuchote à mon oreille tous ces mots et ces mélodies que j'aime tant. Indochine c'est un tout. Sans parler du look (devant lequel je suis plus hésitante). Ils passent en Novembre 2009 à Lyon, j'hésite à déjà réserver des places de peur que cela ne soit qu'un fanatisme du moment mais pas durable. Et la voix du public qui connaît cette chanson par coeur, sur le bout des doigts, ces battements de mains accompagnés des battements de coeur de chacun, ses corps qui déhanchent par simple plaisir. Je trouve cela d'une beauté exquise.

Après je donnerai rendez-vous à U2.

Et enfin à Phil Collins (je lui doit bien ça à lui).

Baptême d'une petite fille toute mignonne. Synonyme d'une journée à manger et à boire sans faire vraiment attention. Leur arrière grand-père a été le premier a entré dans le bunker d'Hitler. Après deux coupes de champagne bus un peu trop rapidement, je parlais enfin à tout le monde et riait avec des adultes sans faire non plus attention à ce que je disais. Puis la fatigue est retombée soudainement, impossible d'y résister.

Les vacances c'est un weekend multiplié par 10 000. Aie.

On est le 28 décembre 2008, tout en écoutant L'aventurier (restons dans les classiques s'il vous plaît) et en profitant malgré moi de la sono du film Iron Man regardé par mes frangins, je m'absente.

Lui aussi car il ne vient pas. Point Barre.

jeudi 25 décembre 2008

Extrait 47

C'est décidé, je bannis Noël. Ouverture des cadeaux hier à Minuit en rentrant de la messe, plus rituelle que convaincante. (Dieu est mort, c'est nous qui l'avons tué.). A peine ouverts, tout le monde est parti se coucher. Ce n'est plus une fête familiale, quelle famille d'abord ? Qui est vraiment là sans avoir les regards et la tête ailleurs ?
Je ne pleurerais pas le Jour de Noël mais ce n'est pas l'envie qui me démange. Des rêves d'enfant partis en fumée en moins de cinq petites secondes.
Et ces adultes qui examinent le cas du 11 septembre 2001 et les vidéos démontrant que c'est une mise en scène, tout ça le SOIR Noël. J'aurais donné des coups de pied dans la prise de l'ordinateur diffusant les reportages.
Noël était un rêve de gamine, un jour différent, exceptionnel mais il n'en est plus.
A midi, régal de homard pour les Grands. Les Petits mangent des pâtes aux saucisses, et je fais parti des enfants puisque mon palais ne prend aucun plaisir à déguster ces grosses écrevisses.
Et puis finir, les yeux fermés, le Coca à grandes gorgées. Il ne manquait plus que la nausée.
J'aimerais qu'on me dise J't'emmène au vent comme le chante si bien Louise Attaque.
J'attends avec impatience le Jour de l'An pour revoir un tas de gens.
Je l'aime autant que je le déteste. Sentiments sauvages, inhumains.
Je pensais que ces vacances et cette fête serait différents. NADA.
Peut-être suis-je Grande maintenant ? Peut-être que je joue dans une autre cour ? Non.
Le délice des papillotes Révillon et de leurs proverbes plus ou moins vrais n'a pas de goût.
Je m'ennuie.
Est-ce avoir une Vie que d'être sur Blogspot le 25 décembre en début d'après-midi alors que les famille normale sont ensemble à rire autour d'un digestif ?
Alors je m'exile, là où je suis bien, c'est-à-dire seule.
Ils m'ennuient.
Mais comme le chante tout aussi bien Indochine : 3 Nuits par semaine, c'est sa peau contre ma peau et je suis avec Elle.
Je m'endors à 1h du mat' avec U2 dans les oreilles pour me réveiller à midi dans la même journée. Cherchez le problème. A qui la faute.
Blog de l'internat et la chanson que j'ai écrite pour cette dernière année : http://3-eme-etage-a-gauche.skyrock.com/.




dimanche 14 décembre 2008

Extrait 47


As simply as A, B, C...
Il pleut sur la ville comme il pleut dans mon coeur. Et là pour le coup il pleut à grosses gouttes.

Envie de fêtes et de chaleur humaine. Envie d'un bon bain chaud et de chocolat bouillant. Envie de Coca par transfusion et de choux de Bruxelles. Envie du jour de l'An et d'être un peu éméchée. Envie de soleil et de l'odeur de la mer. Envie de sniffer du sucre et de M&m's. Envie de se perdre dans les bois et de faire une cabane dans un arbre. Envie de monter à une échelle à corde et de faire de la balançoire. Envie de rester jeune et de retourner 2 ans plus tôt. Envie de faire le cochon pendu et l'arbre droit contre un mur. Envie d'avoir la tête en bas et autre part.

samedi 13 décembre 2008

Extrait 46

C'est extra-ordinaire. A la limite de la transe parfois. Une connexion trop rapide a mon goût. Teenagers, Teenagers, again and again. Avoir louper un tas de belles choses. Ne pas assez profiter de l'instant présent. Une envie de tout recommencer. Je. Ne plus pouvoir vivre dans cette monotonie et dans ce désir incessant. Une présence incomplète, absente. ?. Ailleurs, ailleurs, ailleurs. Cafouillis de mots. Défoulement. Tout balancer, sur papier, par oral, par la fenêtre. Peu importe. Le monde s'en fout. Moi aussi. Qui s'excuse s'accuse. Tout et rien. Ma tête se vide. Sourire rapide. Mais là. Secondes qui passent. Le temps nous tue. Musique à fond. Je ne veux plus entendre. Ni la vérité. Ni autre chose. Égoïste. Affamée. !. Pop goes my heart. Hugh Grant. Quel panache. Juno. James Bond. Inutile. J'aime. Je déteste. Aujourd'hui. Mais demain c'est terrifiant. Envie de m'évaporer. M&m'ms. Écrire. Nothing to do but wait. J'ai trouvé. Les ongles ne poussent pas mais les cheveux oui. Pas assez vite. Peter Pan. Veux pas grandir. Larmes lourdes, épaisses. Manzana-le dauphin. Son odeur. Ce que nous savons pas. Lui non plus. En parler sans cesse. Y penser sans trêve ni répits. Parler pour ne rien dire. Sauter partout. Les pieds dans le sable. Nouveau CD. Manque. Envie de voir l'Allemagne. Se sentir bien. Regarder Grease et pleurer de rire. Parents qui partent. Grasse mat' demain. Critique. Nulle part. Fautes. Fossés non comblés. Toi je te déteste. Crier. Rien sans. Partir. Nostalgie. Prendre l'avion. Le goût de notre peau, plus loquace que des mots. Des dragibus. Toutes ces couleurs. Faire l'asociale. Les applaudir. La fierté. Qu'on me promette qu'un jour tout sera terminé. Des yeux, des regards. Tous ces parfums. Autant que toutes ces envies. Ces images. Et puis. Ces photos. Toutes. Ces choses. L'indifférence. Personne. Un vrai bordel. Une plume. La première et enfin. J'aimerais. N'importe quoi. Rien. Rien du tout. Le néant. Mais une joie. Regrets. Un reniflement. Un sourire. Un mouchoir. Un désir ardent. Inspiration. Distance. Gavé cool. Se jeter. Un autre chemin. En fait. Hissez le grand mat. Déménager. Seule. Décorer. Décoler. Décider. On verra bien. In the name of love. Gangster. Mafioso. Dépasser le chacun pour soi. Apprendre. Réalité. Avaler. Ne plus respirer. Bâillonner. Éclater en des millions de. Rembourser. Embourber. Bouder. Gamine. JJG is here for we. Overdose. Pailles. Amstramgram Pic et Pic et ColigramBour et Bour et Ratatam. Haut. Bas. Musique. Poussiéreux. Précieux. Reconnaissance. Unisson. Importance. Naufragé. Homéotéleute. Je te donne.