
Avant je me moquais avec tant de méchanceté de ces filles qui voyaient la terre s'écrouler. Maintenant, elles pourraient autant rire de moi. Je riais d'elles car à mes yeux, aucun garçon ne pouvait me rendre malheureuse au point de se réveiller avec ces marques rouges sur les poignets. Aucun garçon ne méritait que l'on pleure pour lui, "Ils sont tous nuls ! Ils ne m'auront jamais, ouvrez les yeux et regardez, ils se moquent de vous toutes ! Relevez la tête", tel était le slogan que j'arborais avec fierté. Aujourd'hui, il a disparu pour de bon, je suis tombée dans leur piège. Aie.
Les couleurs sont devenues fades et la nourriture n'a plus de goût. Les sourires sont sans vie et Leurs paroles inutiles. Fichez-moi la paix, laissez moi vivre dans ce passé que j'aime tant, qui est tellement mieux que cette Réalité fausse et mortuaire quand on reste trop longtemps sous ses charmes.
Oui C., je m'en vais. Où ? Je ne sais pas mais je m'en vais, c'est sûr. Très loin, caresser l'horizon doré au moins une dernière fois.
C'est comme si j'escaladais une immense montagne qui a pour nom Vie. Mais mon pied glisse sur une prise. J'essaye vainement de m'accrocher avec mes mains mais celles-ci battent dans le vide. Avec horreur, je m'aperçois que je n'ai pas enfilé de baudrier. Pourquoi ? Alors qu'on m'a tant répété qu'il était obligatoire sur ce mont si dangereux, duquel on glisse si facilement il paraît. Trop de confiance ? Aucune sécurité.
Je tombe dans le ravin sous moi. J'aperçois une corde de survie mais je ne parviens pas à la saisir. Elle est trop loin, puis elle disparaît, c'était un mirage je crois. Alors je continue de tomber. Puis je me rends compte que plus je m'approche du pied de la montagne, moins il y a de prises et de cordes, pourquoi ? La remontée est-elle si dure ? Je n'en aurais jamais le courage !
La descente me paraît longue.
Je ne veux pas ouvrir les yeux. Tant pis. Je vivrais dans ces éternels rêves et dans ce passé que j'aime plus que tout.
Les couleurs sont devenues fades et la nourriture n'a plus de goût. Les sourires sont sans vie et Leurs paroles inutiles. Fichez-moi la paix, laissez moi vivre dans ce passé que j'aime tant, qui est tellement mieux que cette Réalité fausse et mortuaire quand on reste trop longtemps sous ses charmes.
Oui C., je m'en vais. Où ? Je ne sais pas mais je m'en vais, c'est sûr. Très loin, caresser l'horizon doré au moins une dernière fois.
C'est comme si j'escaladais une immense montagne qui a pour nom Vie. Mais mon pied glisse sur une prise. J'essaye vainement de m'accrocher avec mes mains mais celles-ci battent dans le vide. Avec horreur, je m'aperçois que je n'ai pas enfilé de baudrier. Pourquoi ? Alors qu'on m'a tant répété qu'il était obligatoire sur ce mont si dangereux, duquel on glisse si facilement il paraît. Trop de confiance ? Aucune sécurité.
Je tombe dans le ravin sous moi. J'aperçois une corde de survie mais je ne parviens pas à la saisir. Elle est trop loin, puis elle disparaît, c'était un mirage je crois. Alors je continue de tomber. Puis je me rends compte que plus je m'approche du pied de la montagne, moins il y a de prises et de cordes, pourquoi ? La remontée est-elle si dure ? Je n'en aurais jamais le courage !
La descente me paraît longue.
Je ne veux pas ouvrir les yeux. Tant pis. Je vivrais dans ces éternels rêves et dans ce passé que j'aime plus que tout.
EVERYTIME I SEE YOUR FACE
EVERYTIME YOU LOOK MY WAY
ALL I WANT IS ONE MORE DAY
IT'S ALL I NEED, ONE MORE DAY WITH YOU.
EVERYTIME YOU LOOK MY WAY
ALL I WANT IS ONE MORE DAY
IT'S ALL I NEED, ONE MORE DAY WITH YOU.
Et puis j'ai pris mon vélo. C'est presque dangereux en fait de rouler en ayant ces larmes sur les joues et ces yeux embués, on n'y voit rien.
Je n'ai pas la mer alors je me contente du Rhône, pas top je sais.
Je crois que j'ai jamais tracé aussi vite avec ce vélo.
Y a des mouettes et de l'écume alors je me persuade que c'est la mer, si puissante, si terrifiante.
Il y a des nuages dans le ciel bleu, les montagnes sont parsemées de taches lumineuses, ça pourrait être beau je pense, mais je n'y vois rien.
Pleurer au bord du Rhône, c'est presque mieux que chez soi en fait.
Puis revenir machinalement.
Je n'ai pas la mer alors je me contente du Rhône, pas top je sais.
Je crois que j'ai jamais tracé aussi vite avec ce vélo.
Y a des mouettes et de l'écume alors je me persuade que c'est la mer, si puissante, si terrifiante.
Il y a des nuages dans le ciel bleu, les montagnes sont parsemées de taches lumineuses, ça pourrait être beau je pense, mais je n'y vois rien.
Pleurer au bord du Rhône, c'est presque mieux que chez soi en fait.
Puis revenir machinalement.
Aie. La remontée sera rude.
1 commentaire:
Va où tu veux remémore toi ce passé qui te fais tant sourire mais aussi souffrir juste une chose peu importe où tu vas ne t'éloignes pas trop non plu sinon je risquerais d'avoir du mal a te suivre ! je te laisse réfléchir à ce que tu veux laisse du temps au temps et sûrement qu'un jour tu trouveras une autre perle ... ( i love life ... )
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